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 - LES PLANTES DEPOLLUANTES -

ELLES SERVENT AUSSI A CA !

Note : 2.6/5 (16 notes)

  • faab
  • Jeudi 17/04/2008
  • 16:19
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        Comment les plantes dépolluent



Les chercheurs ont démontré la fonction assainissante de plusieurs plantes vis-à-vis des polluants dissous dans  l'air, comme par exemple le formaldéhyde (polluant majeur de l'air d'intérieur). Il ne s'agit pas là d'une simple adsorption, mais d'un véritable traitement réalisé par presque toutes les plantes.

Dans nos maisons




L’observatoire de la qualité de l’air intérieur a mené une campagne nationale dans les logements entre octobre 2003 et décembre 2005, sur un échantillon représentatif du parc du logement, en tenant compte d’une trentaine de paramètres analysés.

Le programme Habit’air Nord-Pas-de-Calais, déclinaison régionale de ce programme, a révélé que :
    - le benzène est présent dans 33% des maisons
    - le toluène est présent dans tous les logements en plus ou moins grande quantité
    - le formaldéhyde est lui aussi présent dans tous les logements.

Selon l’observatoire de la qualité de l’air intérieur, les sources émettant ces polluants sont d’origines diverses :        
    - les occupants de ces logements
    - leurs activités (ménage, bricolage, tabac,etc.)
    - les matériaux utilisés pour construire les maisons
    - la pollution extérieure

Sur nos lieux de travail



    La pollution de l’air sur les lieux de travail n’est pas un thème nouveau. En effet, dans les usines, ou industries utilisant des polluants connus, les mesures de sécurité nécessaires sont prises, dans les pays développés du moins. Il est par contre moins courant d’entendre parler de pollution de l’air intérieur dans les bureaux administratifs par exemple. Et pourtant, le syndrome des bâtiments malades touche toutes les catégories socio-professionnelles.

    Les principaux symptômes de ce syndrome sont : les maux de têtes, la fatigue, des difficultés de concentration voire des allergies, de l’asthme ou des rhinites.
Ces troubles sont directement liés à la présence de COV (Composants Organiques Volatiles) dans l’air. Ce sont ces molécules, issues des composants synthétiques des revêtements des sols, des revêtements muraux, meubles en laminé-collé mais aussi photocopieurs, encres, autrement dit tous les éléments d’un bureau moderne. De plus cette atmosphère polluée stagne puisqu’elle est en circuit fermée avec les systèmes de ventilation alors que la solution première est l’aération !

    Les plantes sont donc, dans ces espaces, une alternative intéressante pour absorber les polluants.

Les principaux polluants



 


1. Le Formaldéhyde
2. Le Xylène
3. Le Toluène
4. Le Benzène
5. Le Monoxyde de Carbone


Formaldéhyde                                                                                         
(classé parmi les sept polluants hautement prioritaires*)
Gaz incolore, le formaldéhyde est présent dans de nombreux produits au sein de nos maisons comme les meubles, armoires et matériaux de construction, les produits de consommation (peintures, papiers peints, carton, détergents, assouplissants, colles, adhésifs, vernis, nettoyants, produits cosmétiques), certains tissus infroissables et la cigarette.
Classé aujourd’hui comme « cancérigène certain » par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), le formaldéhyde peut être à l’origine de cancers de la cavité buccale, des fosses nasales et des sinus. Mais les premiers symptômes relèvent de l’irritation, d’une sensation de brûlure temporaire (yeux, nez, gorge), de toux et d’une respiration sifflante.

Xylène                                                                                                         
Produit à partir du pétrole, est utilisé comme solvant (peintures et vernis) dans l’impression, la fabrication du caoutchouc et du cuir, le nettoyage, comme pesticide. 
Les premiers symptômes d’une inhalation des vapeurs de xylène sont les maux de tête, les étourdissements, la nausée, les vomissements, la perte d’équilibre et à plus forte dose, les irritations de la peau, des yeux, du nez et de la gorge.

Toluène                                                                                                      
(classé parmi les douze polluants très prioritaires*)
Il sert à la fabrication de produits chimiques, d’explosifs, de teintures, de solvant, de pesticide et de produits cosmétiques.
Il est nocif par inhalation et ingestion. Ses vapeurs peuvent causer des maux de tête, des nausées, des vertiges, de la somnolence, de la confusion et de l’incoordination. Il peut provoquer de l’irritation cutané et oculaire, ainsi qu’une fragilisation capillaire.

Benzène                                                                                                       
(classé parmi les sept polluants hautement prioritaires*)
Principalement rencontré dans les colles, les encres, les plastiques et la cigarette, le benzène est un constituant naturel du pétrole brut. 
Classé cancérigène par l'Union européenne, l'inhalation de benzène peut occasionner des somnolences, des vertiges, une accélération du rythme cardiaque, des maux de tête, des tremblements, la confusion ou la perte de connaissance. 

Monoxyde de carbone                                                                                
(classé parmi les douze polluants très prioritaires*)
Incolore et inodore, il est présent dans nos foyers du fait de la mauvaise évacuation des produits de combustion, de l’absence de ventilation des pièces, du défaut d’entretien des appareils de chauffage, de production d’eau chaude et appareils ménagers. 
Maux de tête et nausées sont les premiers symptômes d’une faible exposition au monoxyde de carbone. Des étourdissements, somnolence, vomissements et baisse des réflexes voire une perte de connaissance surviendront à plus forte exposition. 


*Hiérarchisation des polluants par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur.


Les plantes dépolluantes





Le docteur Wolverton de la NASA a testé un certain nombre de plantes et celles-ci ont montré leur efficacité à purifier l'air de polluants comme le formaldéhyde, le xylène ou d'autres COV  (Composés Organiques Volatils)
Le CSTB et la Faculté de pharmacie de Lille ont validé l'efficacité d'épuration de certaines d'entre elles :

Chlorophytum
Spatiphyllum
Pothos
Dracaena Marginata

Fiches plantes en cours de construction
Nephrolépis
Anthurium Andreanum
Chamaedorea seifrizii
Gerbera
Rhapis excelsa
Chrysanthemum
Hedera helix
Ficus Benjamina
Azalée
Areca
Phoenix Roebelinii
Dracaena Warnecki
Chamaedorea elegans
Syngonium podophyllum
Cyclamen persicum

Les travaux de la NASA



En 1973 pendant la mission du Skylab III, la NASA a identifié 107 produits composés organiques volatils, COV à l'intérieur du vaisseau spatial.  En conséquence, la NASA s'est rendue compte que la pollution de l’air intérieur dans n'importe quel espace fermé pourrait présenter des problèmes relatifs à la santé. 
      En 1984, les études  d'abord éditées de la NASA démontrent que les plantes d’intérieur pourraient enlever COV des espaces d’essai fermés. Pour étendre leurs recherches, la NASA avait construit un bâtiment étroitement scellé nommé le « Biohome ». Les murs intérieurs du Biohome sont composés des panneaux en plastique moulés de 30 centimètres d'isolation de fibre de verre fournissant une valeur d'isolation thermique de R-40.  Il a été équipé pour fournir un habitat entièrement fonctionnel approprié pour une personne.   Le reste de l'espace intérieur a logé un réseau des composants biorégénerative en utilisant les plantes. 
     Le Biohome a été équipé sur chaque porte extérieure de capteurs de prélèvement de l’air intérieur de cette structure étroitement scellée.  Avant que des plantes aient été ajoutées, les analyses avec un chromatographe de spectromètre de masse/en phase gazeuse (la masse spec/GC) d'air d'intérieur ont montré les niveaux élevés de COV.  Lors d'entrée dans le bâtiment, il arrivait qu'on éprouve une brûlure grave des yeux et un malaise respiratoire, les deux symptômes classiques « de syndrome des bâtiments malades ».
     Des plantes d’intérieur à feuillage ont été placées introduites pour évaluer leur capacité d’absorption des COV de l’espace nouvellement construit et meublé.  Ce filtre de plantes a été réalisé avec 15 plantes mises en pot standard.  La qualité d'air a été de nouveau examinée.  Les résultats ont prouvé que la majeure partie des COV avait été enlevée.   L'essai final était qu’on n'éprouvait plus  les symptômes « du syndrome des bâtiments malades » lorsqu’on y entrait.  C'était la première application « réelle » en utilisant les plantes d’intérieur pour alléger la pollution de l’air intérieur.

En France: le programme Phytair




A l'heure actuelle, des recherches se poursuivent en France, notamment avec le projet Phyt'air mené en collaboration avec le CSTB et la Faculté de Pharmacie de Lille.
Des expérimentations ont ainsi porté sur la capacité du Chlorophytum a réduire la présence en toluène dans l'air en environnement clos, dont les résultats sont repris dans le document ci-dessous.

 


 

 

 









L'association Plant'airpur ®



Plant'airpur :
est une association loi 1901 qui a été crée en Juin 2000 et qui a pour but :
- de promouvoir l'utilisation des plantes dans la vie quotidienne comme ayant un rôle déterminant dans la qualité de l'environnement 

SOURCE :
http://www.plantairpur.fr/web2/index.php


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