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Les chimpanzés, 
futurs pharmaciens des hommes ?

Et si, grâce aux chimpanzés, on trouvait un remède contre le paludisme ou le cancer ? Une aberration ? Non, un champ de recherche original, qui se développe en France : la zoopharmacognosie! Ou l’étude des plantes consommées par les animaux à des fins thérapeutiques. Une raison de plus pour protéger les grands singes et leur habitat !


       


Depuis des milliers d’années, l’homme utilise les plantes pour se soigner. Aujourd’hui encore, plus de la moitié de nos médicaments trouvent leur origine dans les végétaux. Et plus exactement dans certaines de leurs substances organiques, les métabolites secondaires. L’aspirine, par exemple, est extraite de l’écorce de saule. Mais à ce jour, sur les 500 000 espèces estimées de plantes présentes sur notre planète, moins de 10% ont été testées pour leurs vertus thérapeutiques. 

Alors, pour trouver de nouveaux principes actifs parmi toutes les espèces restant à explorer, les pharmacologues suivent trois approches différentes. La première consiste à récolter toutes les plantes en fleurs ou en fruits se trouvant dans une zone, notamment dans un coin de forêt tropicale, là où la flore est riche et peu connue, ce afin de les identifier. La seconde limite la cueillette aux espèces appartenant à des familles déjà réputées pour leurs substances actives. Les Rubiacées (une famille de plante à laquelle appartiennent notamment le caféier, la quinquina, la garance, le gardénia), par exemple, sont connues pour leur richesse en alcaloïdes, telle que la quinine utilisée pour soigner le paludisme. La troisième approche se base, elle, sur l’usage traditionnel des plantes par les populations locales. On parle alors d’ethnopharmacologie.

Sabrina Krief, primatologue au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, suit, elle, une quatrième voie… Et se laisse guider par les chimpanzés ! Depuis une vingtaine d’années, les observations de comportements d’automédication chez nos cousins s’accumulent. Les chimpanzés sélectionneraient certaines espèces de plantes, non pour se nourrir, mais pour soigner un bobo, un trouble digestif, ou encore une fièvre. Ces plantes seraient-elles nos médicaments de demain ? Ce qui est bon pour le chimpanzé, devrait l’être pour nous. Ne partageons-nous pas plus de 98% de notre bagage génétique avec notre cousin ?

Pour mener à bien ces recherches, il ne suffit pas d’observer les chimpanzés dans la forêt africaine, il faut aussi se mettre devant la paillasse pour tester l’efficacité thérapeutique des plantes. Et ça, c’est plus un travail de fourmi !


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 - L'AUTOMEDICATION ANIMALE -

SOURCE : "BANQUE DES SAVOIRS"

Note : 3.2/5 (18 notes)

 



journaliste   :   G. Lahoreau  
 
experts :   S. KriefF. Brunois  
 
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