Ecologie : pour sauver la planète, les petits gestes ne suffisent pas
Deux ouvrages, aux Etats-Unis et en France, montrent les limites des efforts individuels, et prônent une rupture avec le capitalisme.
Sortir du capitalisme pour sauver la planète, c’est dans l’air des deux côtés de l’Atlantique. Mais là où les Américains prennent des précautions de sioux pour ne pas être accusés de communisme, les Français n’ont pas ces pudeurs: ils osent volontiers les mots "utopie", "coopérative" et autres "rapports de classe".
Deux auteurs, l’un français, l’autre états-unien, représentent ce courant qui a pris une ampleur inattendue avec l’emballement de la crise actuelle. Tous deux théorisent les fondations du nouveau monde nécessaire, qui ferait presque totalement table rase de l’actuel. Encore que l’Américain soit un peu moins radical, question de contexte historique sans doute.
James Gustav Speth, doyen à l’université Yale de la School of Forestry and Environmental Studies, a publié en 2008"The Bridge at The Edge of The World: capitalism, the environment, and crossing from crisis to sustainability". Traduction approximative: "Le Pont du bout du monde: le capitalisme, l’environnement, et le passage de la crise vers la durabilité."
Gus Speth y pose notamment la question suivante:
"Comment expliquer ce paradoxe? La communauté de ceux qui se soucient de l’environnement -à laquelle j’ai appartenu toute ma vie- ne cesse de grandir, de se sophistiquer et d’accroître son influence, elle lève des fonds considérables, et pourtant, les choses vont de pire en pire."
"Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme"
LA SUITE :
POUR MOI UNE CHOSE EST SURE, LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DE L'ENVIRONNEMENT RESTE LE MEILLEUR MOYEN POUR LUTTER EFFICACEMENT CONTRE LA CRISE ET PRESERVER LA PLANETE. DEUX FACTEURS ESSENTIELS QUI PEUVENT TRES BIEN CE COMBINER.IL FAUT ARRETER D EFFRAYER LE PEUPLE EN LUI DEMANDANT DES CHOSES IMPOSSIBLES SI EN AMONT AUCUNE POLITIQUE CENCEE N'EST MISE EN PLACE. LA PEUR DE PERDRE AU DETRIMENT DU CHANGEMENT SEMBLE ETRE A CE JOUR LE SENTIMENT PREDOMINANT.
TOUT RESTE A FAIRE...
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